vendredi 10 juin 2011

[comics] Divers



  • Tim O'Neil a un bon post illustré sur Superman en boddhisatva de la karuṇā :
    He could see cause and effect, the roots of poverty and wealth, the consequences of charity and compassion. Elliot S. Maggin's averred that Superman would have to be a vegetarian, because his enhanced senses, extending to the infrared spectrum, would enable him to "see" the heat auras of living creatures, and register their emotions in much the same way as Daredevil does. He couldn't eat meat because - having grown up on a farm - he would be intimately aware of just how much pain an animal suffers as it dies, would be able to feel, see, smell and hear the process so viscerally that it would be overwhelming.

    I think if you extrapolate that idea outwards, it's not hard to see that Superman's compassion is completely reflexive and therefore completely inextricable from the character. It's easy to do an "evil Superman" - just give us the same basic person with the same powers only without the compassion. Without that bedrock human decency, it's hard to see why all that power would not corrupt - but if you believe that "super empathy" is as much a part of Superman's powers as super strength and hearing, it's easy to see why the character would remain so steadfast throughout decades.

    J'aime aussi son idée de développer les talents d'enquêteur de Clark - Superman en saurait sans doute beaucoup plus sur les corruptions du monde que ce que son alter ego pourrait prouver éthiquement.

  • Avec le film X-Men: First Class, prequel qui reconstruit la fondation de l'école des Mutants en 1962, on a pas mal de discussions pseudopolitiques sur le fait que la métaphore sur les Noirs est redevenue centrale avec Xavier en MLK et Magneto en radical terroriste (bien plus violent que Malcolm X, d'ailleurs). La métaphore dans les comics s'était plutôt centrée sur les Gays ces dernières années (s'accepter soi-même et non pas seulement demander l'égalité dans une société qui vous rejette) mais je trouve assez peu intéressant de se demander si Magnéto est devenu le vrai héros depuis qu'il est un survivant de l'Holocauste et depuis que Xavier est de plus en plus montré comme un "Oncle Tom" hypocrite. Même si Magneto pouvait avoir raison d'un point de vue "communautariste" et utilitariste pour sauver les Mutants, on sait qu'il est aussi un hypocrite conduit par sa volonté de puissance plus que par le désir de sauver les mutants.

    Mais je n'avais jamais pensé à cet argument dans les commentaires : les utopies de Magneto (comme quand il règna sur Genosha) ne sont pas seulement négatives pour les homo sapiens, elles sont désastreuses pour les Mutants eux-mêmes parce qu'elles les enferment dans la Lutte des Classes génétiques, dans leur gène (les fonctions dépendraient des pouvoirs) alors qu'ils peuvent en fait atteindre plus de liberté dans une société "ouverte", plus polyvalente, non-"génocentriste" des homo sapiens où ils sont encore marginaux. Une société de surhommes est un cauchemar pour l'animal politique parce qu'il n'y aurait plus que des niches écologiques ou des lignées, ce serait une ruche, avec le plus puissant mutant en souverain naturel, et plus une Cité. Les épisodes récents du comic Uncanny X-Men où les Mutants sont de plus en plus acceptés comme des personnes à la mode en Californie réfutait mieux le séparatisme raciste de Magneto.

    C'est finalement une bonne chose que Marvel ait mis fin à la téléologie que l'homo sapiens soit une espèce en voie de disparition à dépasser.

  • DC va relancer son univers en septembre avec 52 numéros 1. C'est une explosion qui paraît contre-productive (et rappelle la célèbre "DC Implosion" de 1978), l'immense majorité ne pourra pas survivre et cette grande quantité va nécessairement être nuisible. Certains numéros 1 ne seront que la poursuite renumérotée de la série traditionnelle et on devine d'avance qu'on reviendra vite à l'ancienne numérotation dès qu'Action Comics atteindra un numéro rond. Il est dommage qu'ils arrêtent à nouveau Adventure Comics (le titre qui prenait les jeunes membres de la Légion). A la place, Legion Lost mettra un groupe de Légionnaires perdus au XXIe siècle. Je n'ai jamais compris l'intérêt de cette formule qui consiste à toujours replacer la Légion hors de son époque. Le concept de base de la Légion est la distance temporelle. S'ils vivent comme exilés et plus au XXXIe siècle, ce n'est plus vraiment la Légion.

  • 1 commentaire:

    Anonyme a dit…
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