mercredi 12 novembre 2008

παρομοιάζετε τάφοις κεκονιαμένοις



C'est une première phrase d'article qui joue bien des contrastes.

UNITED NATIONS, Nov. 11 -- Saudi Arabia, the oil-rich Islamic kingdom that forbids the public practice of other religious faiths, will preside Wednesday over a two-day U.N. conference on religious tolerance


Mais pourquoi préciser "riche en pétrole", sinon pour faire semblant de lancer une diversion qui rend la phrase encore plus ironique ?

"Saudi Arabia is not qualified to be a leader in this dialogue at the United Nations," said Ali Al-Ahmed, a Saudi national who serves as director of the Washington-based Institute for Gulf Affairs. "It is the world headquarters of religious oppression and xenophobia."


L'ONU devrait aussi demander à la Belarus ou la Corée du Nord d'organiser une Conférence sur le pluralisme.

Les défenseurs de la décision prennent un axe "Verre à moitié plein" : il est déjà un progrès que l'Arabie saoudite tolère l'idée de vouloir paraître tolérante, faute de pratiquer le moindre début de tolérance réelle.

Ce n'est plus pour la religion qu'on essaye de sauver les apparences mais pour la tolérance.

"Humanity is in moral bankruptcy, and we are in need of being bailed out," [a Roman Catholic priest who is co-chairman of the conference] said.


Mais le Plan de rachat des âmes par les imams et abbés est-il meilleur que celui de Paulson ?

Au même moment, l'Arabie saoudite interdit à un de ses ressortissants avocats d'aller recevoir un prix pour la défense des droits de l'homme parce que cela leur ferait de la mauvaise publicité (il avait défendu une femme condamnée à 200 coups de fouets pour immoralité parce qu'elle avait été violée).

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