dimanche 18 novembre 2007

Comics de la quinzaine (31/10 - 7/11)


Ooh, 17 titres et je n'ai pu aller chercher ceux de la semaine du 14/11 en raison de la Grève - je n'ai eu le courage de marcher que jusqu'aux jeux de rôle rue Lagrange (3,98km) et pas jusqu'à la librairie rue de Broca (4,72km), même si ensuite leur distance respective n'était que de 1,37km.

  • DC

    All-New Atom #17 : Un des derniers épisodes de Gail Simone avant qu'elle ne parte vers Wonder Woman et c'est une transition ingénieuse où Atom s'allie avec WW contre sa collègue folle Doris Zuel. J'avais vraiment manqué d'attention dans ses apparitions précédentes, je n'avais pas compris qu'elle était Giganta et une relation entre un homme miniature et une femme géante est exactement le genre d'idées idiotes que j'aime bien dans les comics. C'est pas mal, sans doute le meilleur depuis que Simone a relancé ce titre il y a un an et demi, mais c'est sans doute trop tard. Elle a réussi à développer le personnage et tout le Campus autour de lui, mais on a eu l'impression d'un contexte trop absurde où il pouvait arriver à peu n'importe quoi sans raison. On a fini par se lasser d'y chercher de la cohérence. B

    Captain Carrot & the Final Ark! #1 :
    Captain Carrot est souvent critiqué comme un mélange raté entre humour animalier et superhéros. Les fans d'humour animalier le trouvent trop sombre, les fans de superhéros le trouvent trop ridicule. Je dois appartenir à une minorité assez faible qui adore cet équilibre instable, un peu comme dans Bunnies & Burrows, que les gens jugent aussi trop sérieux pour son sujet. Oui, c'est parfois étrangement sinistre pour un titre sur un lapin de Terre-26 (oui, elle ne s'appelle plus Earth C) qui acquiert des superpouvoirs en mangeant des carottes kryptoniennes. Captain Carrot et son Zoo Club sont une des équipes des années 80 avec la Légion des superhéros et Infinity, Inc dont j'ai le plus la nostalgie. En revanche, malgré le scénariste Bill Morrison, qui était si efficace sur Radioactive Man chez Bongo Comics, je n'ai pas tellement ri. Mais je ne vais pas faire la fine bouche : Captain Carrot est de retour avec son créateur Scott Shaw! au dessin et c'est la meilleure nouvelle du mois. A

    Countdown to Final Crisis #26-25 : Ca y est, on a dépassé le stade de la moitié de Countdown, 26 épisodes sur 52, et je n'ai pas osé me désabonner. Je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi. La plupart des fans de DC semblent en fait avoir la même attitude : tout le monde se plaint qu'il ne s'y passe rien mais c'est le titre le plus vendu chaque semaine ! Malgré tous ses défaut, cela reste une bonne idée d'avoir un titre qui serve en quelque sorte de récapitulatif de ce qui se passe dans tout l'univers DC, mais il faudrait quand même qu'il y ait un peu plus qu'un récapitulatif. Le #26 est l'un des Monitors réexpliquant ce qui s'est passé depuis le début - où je m'aperçois d'ailleurs que je n'avais en effet pas tout compris, le subplot de Karate Kid continue d'être assez confus. Le #25 a enfin quelques événements avec le retour de Firestorm et où les plans obscurs de Darkseid semblent un peu se révéler. C

    Countdown to Mystery #2 / 8 : Cela ne va pas changer mon préjugé que Steve Gerber, l'un des meilleurs scénaristes de "l'Age de Bronze", n'est plus ce qu'il a été. Je ne sais si Las Vegas peut vraiment devenir une bonne métaphore sur l'Enfer ou la Condition humaine, mais il n'y arrive pas ici en tout cas. Son Dr Fate m'ennuie. Les autres histoires - dont une abomination où ils semblent vouloir rendre Plastic Man plus "sombre" !!!!!! - m'irritent. D

    Justice Society of America #10 : C'est l'arrivée du Superman de Kingdom Come, un futur possible de l'univers DC qu'on a parfois appelé Terre-96 (mais comme il n'y a plus que 52 Terres alternatives, les futurs n'y sont plus comptés). Cela peut être l'occasion de tout un "méta-commentaire" sur les comics du passé (représenté par la Société de Justice, le plus vieux titre de superhéros depuis 67 ans) et le Superman du futur (qui avait pris sa retraite après le succès populaire de nouveaux pseudo-héros plus violents qui symbolisaient clairement certains personnages des années 90). B

    Metal Men #4 / 6 : J'ai vraiment un problème avec cette série. Elle est de toute évidence très bien, très intelligente, amusante, bien dessinée. Mais je n'y comprends rien. Même des choses simples comme la différence entre flashback et présent ne m'est pas toujours claire. J'ai aussi un problème dans le mélange entre hard science parfois assez avancé et magie. Mais je vais persister, peut-être que tout s'éclairera à la relecture de toute la mini-série ? ??

    Supergirl & the Legion of Super-heroes #35 : L'histoire de Bedard qui réintroduit Wildfire n'est pas mal mais je n'accroche vraiment pas au style trop sombre de Dennis Calero. Mais la nouvelle équipe de Jim Shooter et Francis Manapul arrive bientôt. B

    Uncle Sam & the Freedom Fighters vol. 2 #2 :

    Je ne sais pas pourquoi j'adore tellement cette équipe depuis quelques temps.

    Dans cet épisode, la sexy Phantom Lady est traitée clairement comme une métaphore sur Britney Spears et je ne vois pas tellement l'intérêt.

    La série s'enfonce un peu dans la sinistrose alors que le premier volume avait su contrebalancer la dystopie violente, en partie grâce à l'idéalisme d'Oncle Sam. La scission des deux équipes redonne l'impression du début du volume précédent où tous les personnages semblaient cyniques et froids. B


  • Indépendants

    Dynamo 5 #8 : Une intrigue originale commence puisqu'un des membres de l'équipe, l'orphelin Myriad a pris l'identité secrète d'un de ses camarades, Scatterbrain pendant que ce dernier est à l'hopital. J'imagine déjà qu'il y aura des quiproquos sur ce Doppelganger - surtout qu'un indice laissait penser dans l'épisode précédent que ce Dom Juan de Myriad pourrait être avoir été une fille à l'origine. B

    Savage Dragon #133 : Le titre traverse un passage à vide, je trouve. Le Dragon entraîne sa fille adoptive Angel et se prépare à aller à la recherche de son épouse. Le Dragon est mort tellement de fois et sa Terre a été dévastée tant de fois que je ne sais pas très bien comment Erik Larsen peut relancer le suspense. B

  • Marvel

    Quasar 4/4 et Annihilation Conquest #1 : Il ne s'est pas passé grand chose dans Quasar : Phylla-Vel a retrouvé le cocon d'Adam Warlock sur une autre planète (tiens, cela fait longtemps qu'on n'a plus vu sa double Elle / Paragon / Kismet / Ayesha) et l'esprit du précédent Quasar dans ses bracelets quantiques, mais c'est résumé dans Annihilation Conquest. La mini-série n'a donc servi à rien à part transformer Moondragon en un vrai Dragon (tiens, il faudra aussi qu'on revoie Sundragon), et des scènes assez ridicule où Quasar l'emporte grâce au Pouvoir de l'Amour. La recette de ces séries est d'accumuler tous les personnages de space opera de l'univers Marvel et on va avoir un final assez surprenant avec deux pôles qui ont tous les deux leur origine sur la Terre : le Maître de l'Evolution et de l'autre côté un célèbre robot terrien dont je ne veux pas révéler l'identité puisque c'est la surprise de la dernière page. Le problème est qu'au lieu d'avoir une expérience de décentrement vers l'Empire Kree, cela réinstalle la Terre au centre de tout le conflit. B+

    Fantastic Four #551 : Aïe, ça m'enthousiasmait... jusqu'à la dernière page où j'espère vraiment que c'était un Skrull qui prenait la place du personnage... B+

    Mystic Arcana: Sister Grimm : Je ne sais pas pourquoi cette série n'a pas marché, je trouve que c'est le meilleur comic sur la magie depuis Books of Magic chez DC. Les personnages devaient être trop peu connus, j'imagine, ou bien cela a paru trop conceptuel. B+

    The Order #4 : C'est un excellent titre de superhéros, et Barry Kitson dessine mieux ici que dans la Légion l'an dernier, je ne sais pourquoi. En revanche, c'est à lire sous Prozac, car c'est vraiment déprimant. B+

    She-Hulk #22 : L'arrivée du nouveau scénariste Peter David avec un changement de cap sur la série. Comme l'explique bien David, on ne pouvait exiger de lui de continuer le charme très particulier des scénarios de Dan Slott. B
  • 1 commentaire:

    Anonyme a dit…

    Je pense que vous avez tort du travail d'art de Calero. Je pense c'est bel et est approprié.