mercredi 21 juillet 2010

Présomptions



Vox Googli...

(oui, je sais, c'est mal)

Par ailleurs, je crois que Mme Penchard devrait faire bénéficier de ses talents vers d'autres secteurs.

mardi 20 juillet 2010

[JDR] Semaine Écossaise (2) : Le Tribunal de Loch Leglean



Même si la France est bien pourvue en boutiques de jeu de rôle avec l'Oeuf Cube, Starplayer, Jeux Descartes ou LudikBazar, j'ai déjà prévu en Écosse d'aller voir à Edinburgh The Black Lion, 90 Buccleuch Street, juste à côté de East Meadow Park.

Ce qui me conduit donc au supplément Lion of the North: The Loch Leglean Tribunal par Roderick Robertson (1994), qui contribua aussi l'année suivante à Beyond the Wall.

"Le Lion du Nord" est un supplément pour Ars Magica. Si Pendragon simule les chansons arthuriennes de Thomas Malory, Ars Magica est centrée sur une vie de magiciens au XIIIe siècle et le postulat de départ est en gros que tout ce à quoi croyaient les Européens Médiévaux de cette époque est littéralement vrai. Dieu et ses anges existent, la Terre est vraiment au centre de l'univers, il y a des fées et des monstres mais qui n'interviennent que fort loin des centres urbains qui ressemblent en gros à leur équivalent historique.
Ars Magica est donc légèrement plus "réaliste" que Pendragon, mais une déviation majeure est l'Ordre d'Hermès, une société secrète de mages qui a systématisé leur savoir occulte depuis l'époque carolingienne. L'Ordre d'Hermès est clandestin et plutôt contemplatif. Il cherche à éviter de se faire remarquer de l'Eglise catholique (surtout en ce XIIIe siècle marqué par les Croisades contre les Cathares et la désastreuse Quatrième Croisade contre Constantinople), mais l'Ordre lutte aussi contre les sorciers qui chercheraient à rester indépendants.

L'Ordre hermétique (fondé autour de la France et de l'Allemagne à peu près sous Charlemagne) a divisé l'Europe en 13 "Tribunaux" qui sont les différentes juridictions de l'Ordre. Le Tribunal de Loch Leglean (ou "Caledonia") recouvre donc toute l'Ecosse et le Tribunal de Stonehenge l'Angleterre.

En ce début du XIIIe siècle, le Roi des Scots est Alaxandair mac Uilliam (1198-1249), fils de Guillaume le Lion et arrière-petit fils du Roi Daibhidh. Alexandre II fut en guerre contre le Roi Jean Sans Terre mais commence à présent une politique de réconciliation avec les Plantagenets (il va bientôt épouser une fille de Jean pour sceller cet accord). La relation entre l'Angleterre et l'Ecosse évoque celle entre la France et l'Angleterre : l'Angleterre a des prétentions de suzeraineté sur le Roi d'Ecosse en raison de certains domaines qui lui appartiennnent tout comme Louis VII de France voudrait que le Roi d'Angleterre lui fasse allégeance.

Le Tribunal de Loch Leglean est une zone de frontière encore peu habitée pour l'Ordre d'Hermès, même si la magie y est plus présente qu'ailleurs. Il y a peu d'Alliances organisées et les nombreux Mages locaux sont encore souvent indépendants (Domus Miscellanea), voire liés à un Ordre rival de païens nordiques, l'Ordre d'Odin. Certains sorciers des Hautes-Terres descendants des anciens Pictes, les Gruagachans (d'après le nom gaélique des êtres-fées), ont rejoint l'Ordre d'Hermès tout en maintenant des traditions archaïques très divergentes de celles du Continent. Les Hermétiques sont venus ici à l'origine pour lutter contre un puissant druide nécromancien, Damhan-allaidh (théoriquement mort en 816) et plus tard la Maison Diedne (influente sur toute la côte atlantique) fut éliminée de l'Ordre pour avoir été corrompue.

Aujourd'hui, le Tribunal est très divisé entre des factions culturelles : le Crun Clach (qui représente les Basses-Terres, amis des Faeries mais plus féodales et "normanisées"), les Horsingas du Sud (plutôt Saxons anti-Normands) et le Clan Mac Gruagach des Hautes-Terres.

Le supplément de 154 pages me paraît dans l'ensemble plus complet et plus riche que celui de Beyond the Wall, même si les buts sont assez différents. Pendragon ne prétend pas décrire une Ecosse réaliste mais au contraire une synthèse d'Ecosse vue dans la littérature arthurienne.

Même si l'Ecosse d'Ars Magica n'est pas "réaliste", il y a des efforts pour dissiper des clichés (pas de kilts ou de cornemuse) et tenir compte d'une Vraisemblance historique. Il y a beaucoup d'informations aussi bien sur le gaélique scot que sur les diverses races du folklore écossais ("Gruagach" & "Trows") qu'on ne trouve pas dans Beyond the Wall. On peut même jouer à d'autres époques que le XIIIe siècle (par exemple au XIe, sous le roi Macbeth avant l'arrivée des Normands).

Là où en revanche, ce supplément est bien inférieur à Beyond the Wall est les cartes puisqu'il n'y en a aucune (!!!). Il est dommage que certains éditeurs de jeu de rôle pensent à investir uniquement dans les illustrations en oubliant ainsi l'importance de la cartographie. Je peux pardonner l'absence d'index mais une carte serait indispensable.

Heureusement, certains fans ont créé une carte (non-officielle) d'Alliances de Loch Leglean.

Le Projet Redcap a aussi un index des pages de campagnes d'Ars Magica dans ce Tribunal. Le Guide du Rôliste Galactique a aussi un descriptif du contenu.

lundi 19 juillet 2010

[JDR] Semaine Écossaise (1) : Au-delà du Mur



Comme je vais visiter l'Écosse et que je suis incapable d'interpréter la réalité indépendamment des jeux de rôle, je vais faire un survol des aspects de ce pays dans les quelques jeux de rôle que je connais.

On pourrait prétendre que le monde de Blackmoor, avec ses Landes septentrionales, était déjà une sorte d'Écosse parallèle (même s'il s'agit peut-être plus du Danemark comme c'est une masse continentale). De même, dans le monde patchwork de Mystara (qu'utilisait Basic D&D dans les années 80), les Principautés de Glantri avait une partie écossaisse, le Klantyre dirigé par le nécromancien Brannart McGregor. Plus récemment, les Highlands de Daradja dans Artesia: Adventures in the Known World ont certains côtés qui pourraient évoquer le royaume gaélique de Dálriada. De même, les Wildlings du monde de A Song of Ice and Fire Roleplaying sont assez directement les Pictes (avec des hordes de morts-vivants en plus, certes).

Mais il y a aussi des suppléments qui utilisent l'Écosse historique réelle, comme Beyond the Wall: Pictland and the North (1995). Il s'agit d'un sourcebook pour Pendragon, le jeu arthurien de Greg Stafford. Pendragon a fait la synthèse de plusieurs traditions sur la Matière de Bretagne, depuis les versions celtiques antiques jusqu'à la version chevaleresque de la Renaissance chez Thomas Malory. Cela donne un monde paradoxal de superpositions avec des institutions féodales du Moyen-Âge et des croyances archaïques de l'Antiquité tardive. On est censé être au Ve siècle après Jésus-Christ, siècle de la chute de Rome, mais on a droit à certains anachronismes qui utilisent des États de diverses périodes entre le Ve et le Xe, avec des armures de chevaliers dignes de celles du XVIe.

Au-delà du Mur d'Hadrien (et du Mur d'Antonin), la Calédonie de Pendragon a donc plusieurs royaumes féodaux.

A l'ouest, le Dalriada scot (à peu près Argyll) existe déjà comme royaume irlandais. Le Gorre (gouverné ici par le roi Uriens) et le Strangorre sont des alliés de la Table ronde.

Au nord, les îles d'Orcanie (les îles Orkney) et le Caithness est l'un des plus importants, en tant que patrie de la Reine Margawse (Morgause, qui dans Pendragon est bien distincte de la Fée Morgane), demi-soeur d'Arthur, veuve du Roi Lot et mère des célèbres chevaliers de la Table ronde, Gauvain, Agravain, Gaheris et Gareth (qui préfèrent rester à Camélot en Logres loin de leur terrible mère). Un royaume nordique indépendant, coincé entre l'Orcanie et les Pictes, est appelé ici "Escoce" autour de l'actuelle Inverness et le Moray).

Au centre, le Duché de Benoic (à peu près le Perthshire, homonyme un peu trouble du royaume breton de Benoic qui se situe d'habitude en Armorique, mais Greg Stafford a curieusement placé Lancelot plus loin en Gaule) est un domaine de Pictes "civilisés". La plupart des Highlands ont des clans pictes qui ne connaissent pas encore la structure féodale (qui, dans la réalité, n'arriva pas vraiment si loin au nord avant l'influence normande et la révolution davidienne du XIIe siècle).

Au sud, le Lothian est vassal d'Arthur depuis la défaite du Roi Lot et contient le célèbre "Château des Vierges" (qui dans les traditions est soit à l'extrême sud dans le Dorset, soit en effet du côté d'Edinburgh). Le Garloth, qui correpondrait plutôt au Northumberland (Bryneich ou Bernicie de l'époque des Angles), est dirigé par la Reine Elaine, une autre demi-soeur d'Arthur moins connue que Morgause (et où les sources n'indiquent pas clairement si elle règnait en Ecosse ou en Armorique continentale).

Contrairement à d'autres livres de jeu de rôle qui n'investissent pas assez dans la cartographie (je pense aux livres GURPS, parfois assez décevants à cet égard), ce supplément a plusieurs cartes d'Écosse très réussies (par Darrell Midgette) : une grande carte des sites, une carte des régions pour les joueurs, une carte du relief et une carte des tribus traditionnelles. Le début survole les Royaumes en une douzaine de pages.

La suite entre plus dans les détails (environ 30 pages) sur le peuple des Pictes et le paganisme, avec tout un système sur une forme de Chamanisme ou de Totémisme "picte". Je ne peux pas vraiment juger si cela est authentique ou un peu "générique".

Enfin, après un index géographique, commencent les scénarios. Roderick Robertson (qui a aussi travaillé sur le supplément écossais pour Ars Magica, le Tribunal de Loch Leglean, et qui connaît bien le monde mythique de Glorantha) a une petite campagne picte où les personnages doivent venir du Royaume nordique d'Escoce, tout près du domaine de la Reine Morgause. Les idées de scénarios rappellent immédiatement celles qu'on retrouve autour des Orlanthis dans Glorantha, avec des conflits entre clans et des raids de bétail.

Une autre aventure est au contraire prévue pour des personnages chevaliers venus de Logres en Strangorre. Le scénario peut inclure toute une guerre contre certaines tribus pictes, ce qui rend l'aventure plus politique.

Ce supplément calédonien me paraît avoir plusieurs avantages : on n'a plus affaire à l'opposition habituelle avec les Saxons comme dans le Sud et la Reine Morgause, mère de Gauvain, peut être une menace directe dans son propre domaine. Cela permet donc de relancer une campagne arthurienne originale sans trop rompre avec certains thèmes classiques.

Par ailleurs, je pense que Mme Penchard devrait être renvoyée.

Le mythe d'El Kader



L'émir algérien Abd el-Kader (1808-1883) devint très vite populaire même en France après sa capture en 1847. La Seconde République en 1848 se fascina pour le personnage du chef de guerre, poète et mystique soufi (ce qu'indique son nom, membre de la confrérie de la Qadiriyya) et il fut finalement libéré mais exilé en Syrie par Napoléon III en 1852.

Cette longue chronique (avec une chute assez amusante) raconte en détail comment l'émir Abd el-Kader symbolisa en 1860 la tolérance algérienne en sauvant la vie de milliers de Chrétiens en Syrie pendant des massacres confessionnels (qui venaient plutôt de Druzes). Certains Chrétiens de Syrie prirent même le surnom d'"Algérien" en son honneur. L'Empire français remit à son vieil adversaire la Grand-Croix de la Légion d'honneur et le monde entier se prit d'admiration pour l'Emir (une ville américaine de l'Iowa adopta même le nom d'Elkader dès 1847).

La mythification d'Abd el-Kader dans le monde occidental n'était donc pas seulement la valorisation courante d'un Vercingétorix vaincu pour mieux grandir Bugeaud en César victorieux mais plutôt la reprise de la figure de l'ouverture d'un Saladin romantique comme l'Autre honorable qui appelle à une exigence supplémentaire.

La Pakistanisation fiscale



On parle parfois de "brésilianisation" pour la forte hausse des inégalités sociales (le Brésil a un coefficient de Gini de 57, le plus élevé du monde industrialisé*) mais on pourrait parler de "pakistanisation" (ou peut-être de woerthisation) lorsque la sphère politique devient un instrument fiscal d'accroissement des inégalités.

The politicians who make the rules are also the country’s richest citizens, and are skilled at finding ways to exempt themselves.

That would be a problem in any country. But in Pakistan, the lack of a workable tax system feeds something more menacing: a festering inequality in Pakistani society, where the wealth of its most powerful members is never redistributed or put to use for public good.

(...)

“This is a system of the elite, by the elite and for the elite,” said Riyaz Hussain Naqvi, a retired government official who worked in tax collection for 38 years. “It is a skewed system in which the poor man subsidizes the rich man.”

The problem starts at the top. The average worth of Pakistani members of Parliament is $900,000, with its richest member topping $37 million.

C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Pakistanais ?

*
La France a un coefficient de Gini de 32,7 (à peu près comme la Suisse) alors que le Pakistan n'a que 30,6.

Un autre indicateur révélateur sur les inégalités est la mobilité sociale, où la France ne fait plus aussi nettement mieux que les USA, contrairement aux pays scandinaves et au Canada.

Par ailleurs, je pense que Mme Penchard devrait tirer les conséquences de sa gaffe impardonnable.

6 bajillion times more effective than studying in your shower



Compréhensible seulement si vous avez suivi la campagne publicitaire pour Old Spice.



Pas aussi impressionnant que la pub de l'Université de Bergen contre le plagiat, mais pas mal. La bibliothèque Harold Lee appartient à l'Université mormonne Brigham Young (Utah).

Yglesias ajoute :

When I was in school, part of the appeal of studying at Lamont Library was that they had WiFi there. I imagine that in the future it will more and more be common to seek out places where you can’t get online as a place to go focus on certain study tasks.

Comme dirait Bernard Stiegler (par exemple dans son livre Prendre soin), notre affairement est une telle entreprise de destruction de l'Attention que nous pourrions rechercher dans la bibliothèque plus le détachement ou le retrait que l'accès à ce déluge d'informations.

Par ailleurs, je pense que Mme Penchard devrait démissionner.

mardi 13 juillet 2010

Le Messie Malgré Lui


Je ne regarde pas assez le Colbert Report : j'ignorais que le Messie / Maitreya / Mahdi / Kalki était arrivé et qu'il s'agit en fait de Raj Patel. Patel nie qu'il est le Messie, ce qui prouve qu'il l'est, comme Krishnamurti (même Haile Selassie n'avait pas osé nier directement la croyance rastafarianienne et le Prince Philippe a une attitude curieuse vis-à-vis de sa déification).

Add. oops, forgot about Penchard.

Penchard. Just Go. Pleeze?

lundi 12 juillet 2010

Vif-Blogage



Sur Woerth
Alors personne ne trouvait rien à dire contre la juge quand l'affaire semblait aller contre Eric Woerth, et maintenant qu'on a pu étouffer et qu'il est complètement innocent de tout, on voudrait retirer mon ami le procureur ?

Si on retirait le procureur qui est mon ami de cette affaire, cela nuirait à l'indépendance de la justice puisque cela signifierait que je peux le retirer.

Sur les retraites

La plus grande erreur des vingt dernières années a été le programme de François Mitterrand en 1981.

(Si Pujadas était l'ombre de l'atome de l'esquisse d'une ébauche de journaliste, il aurait pu lui demander pourquoi Badinguet avait déclaré par le passé non seulement qu'il n'avait aucun mandat pour toucher à la retraite à 60 ans, qu'il avait soutenu la retraite à 60 ans et même qu'il l'avait votée - ce qui était bien entendu faux).

Sur les réformes

Avez-vous remarqué que depuis que je suis Président, les binoclards de Sauvons la Recherche, ils se la ferment un peu ? Maintenant quand ils font semblant de faire grève, personne ne s'en rend compte !

(Je ne voulais pas revenir à nouveau sur ce détail mais ce cameraman devrait arrêter de faire des plans larges où on voit la taille des talons compensés des souliers sous la table... Pujadas, lui, n'a pas ce complexe obsessionnel. )

Sur les impôts
"Moi, je vais vous dire la Vérité, en tout cas la Mienne." (sic)

Les Allemands ont un plus grand bouclier fiscal que le nôtre.

Exactement - sauf que non :

En Allemagne, il n'existe pas de bouclier fiscal : la cour constitutionnelle de Karlsruhe a rendu en 1995 une décision limitant les impôts d'un contribuable à la moitié de ses revenus, mais cette limite ne concernait que l'impôt sur la fortune (supprimé depuis). Dans une décision rendue le 18 janvier 2006, elle précise en revanche que ce taux peut être dépassé dans le cas de l'impôt sur le revenu, indiquant de façon vague que son niveau ne doit pas être « excessif »

Les gens qui détestent l'argent ont un rapport aussi malsain à l'argent que ceux qui l'idolâtrent. Moi, j'ai un rapport supersain à l'argent. D'ailleurs, si je ne pensais qu'au flouze, j'aurais fait autre chose, j'peux vous le dire, parce que je suis vraiment frustré pour l'instant.

Je ne ferai pas une politique de "rigueur" mais une politique rigoureuse. Et pas une politique de "relance", une politique rilooseuse.

Est-ce que c'est la place du Président de la République en Seine-Saint-Denis la nuit. Oui, c'est ma place. Est-ce que c'est la place du Président de la République rue Saint-Denis la nuit ? Je ne sais pas.

Moi, je ne dis pas qu'avec moi c'est le Soleil d'Austerlitz.

Moi et mon équipe, ils se batturent tous contre la Crise.

Sur les otages
Nous ferons tout pour sortir vos collègues journalistes du problème où ces irresponsables se sont mis eux-mêmes.

Ce n'est pas moi qui nomme Hees ou Pflimlin. Je les nomme et le CSA aurait le pouvoir s'il le voulait de ne pas être d'accord mais il se trouve qu'ils ne pensent jamais à ne pas l'être.

J'ai reçu Thierry Henry à sa demande parce que je voulais un maillot autographe.

J'annoncerai que je serai candidat à reprendre ce pays seulement en automne 2011.

Par ailleurs, je crois que Mme Penchard devrait être virée avant 2012.

Webcomic : Newton's Law




Comme j'avais eu l'envie une fois d'écrire une histoire policière où le héros serait David Hume (il trouverait le coupable en montrant qu'il n'y avait qu'un lien de succession là où l'assassin essayait de faire croire à un lien de causalité, comme dans After the Funeral) et que je suis fan de Rubrique-à-Brac, l'idée des aventures d'Isaac Newton en webcomic (écrit par Garrett Anderson et dessiné par Dan Dougherty) m'a rendu très jaloux.

Il n'y a pas vraiment de réalisme dans l'histoire, contrairement au début que j'ai cru scoobidooesque ou sherlockholmesien (Newton a même un assistant plus sot que Watson et une nièce qui joue la gouvernante).

La BD reprend plutôt Newton en Batman ("I will now demonstrate my Second Law of motion ON YOUR FACE" - hey, Newton était aussi un pirate), dans une ambiance un peu Vertigo à la Sandman (Michel Serres avait dit dans son livre Statues qu'aucun peuple sur Terre n'avait jamais pensé à faire un Dieu de la Gravité ou un Esprit de Lourdeur mais cet oubli va être ici rectifié).

Newton est alors "Maître de la Monnaie" (Warden of the Royal Mint - on est donc après 1696, ce qui signifierait qu'il a au moins 53 ans) et il fait condamner à la pendaison un "clipper", un fraudeur qui retirait du métal des pièces. La bd reprend aussi l'hypothèse qu'Isaac Newton avait eu une relation de toute évidence "plus qu'épistolaire" avec son ami Nicolas Fatio (qui jouait aussi un rôle proche dans le Cycle Baroque de Neal Stephenson).

Le comic se permet même une scène (p. 34) qui pourrait rivaliser avec Gotlib :


Furthermore, I think Mme Penchard must be sacked.

dimanche 11 juillet 2010

Ce n'est pas cher



Mozinor sur les images des écoutes :



Quant à Mme Penchard, bien qu'elle n'ait pas été aidée par Mme Bettencourt, je crois qu'elle devrait prendre le grand large.

Même les Mormons n'aiment pas Twilight



Bien que l'eau de rose à Vampire scintillant soit de la propagande mormonne pro-chasteté, cette Mormonne y voit un risque d'obsession dangereuse.

Et par ailleurs Mme Penchard devrait trouver la direction de la porte.

samedi 10 juillet 2010

Tout devient possible



Je ne vois pas trop ce qu'on lui reproche à cet hymne du PS, à part d'avoir été plagié...



Ah, ok.

Par ailleurs, je crois que Mme Penchard devrait être destituée.

Le Corps politique



Lucien de Samosate prend comme exemple dans son opuscule Comment il faut écrire l'histoire (Oeuvres, XXV,12) une histoire sur l'architecte et sculpteur Dinocrate de Rhodes. Celui-ci voulut créer une Cité à partir de rien et proposa à Alexandre le Grand de creuser le Mont Athos au bord de la Mer Egée pour en faire une statue colossale d'Alexandre où les maisons auraient été sur ses genoux. D'après Lucien, Alexandre - pourtant peu connu pour son humilité - aurait été heurté par cette flatterie démesurée et aurait disgrâcié Dinocrate.

D'après d'autres sources au contraire, Alexandre le Grand aurait jugé l'idée intéressante mais peu pratique parce que Dinocrate, tout à son idée utopique, n'aurait pas assez songé à la logistitique et à l'approvisionnement des habitants de cette Alexandrie-des-Promontoires.

Dinocrate fit finalement construire la première Alexandrie comme un port en Egypte, où Ptolémée fit ensuite le Phare (par Sostrate de Cnide) à la place de ce Colosse.

Un autre Colosse de bronze de 30 mètres (plus une base de 15 m, la Statue de la Liberté fait 46 m sans le piédestal) fut aussi construit par Charès de Lindos à cette époque, mais à Rhodes, l'île de Dinocrate. Ce Colosse de Rhodes ne tint debout qu'un demi-siècle avant de s'effondrer lors d'un séisme en -226.

Cf. Vitruve, De Architectura, préface du Livre II ; Plutarque, Vie d'Alexandre 72 et De la Fortune d'Alexandre II, 2.

Mais le Corps politique doit rester en bonne santé et aussi préservé des risques de prévarication et forfaiture que possible. C'est pourquoi, par ailleurs, je crois que Mme Penchard doit partir.

vendredi 9 juillet 2010

Les cothurnes d'Octavien



Le Canard écrit que le Président avait "tourné talonnettes". Tout le monde, je crois, est d'accord pour dire que le blâmer pour sa taille serait ridicule et plus ignoble pour le critique que pour sa cible. On entend parfois dire que c'est "de bonne guerre" dans la mesure où il pècherait plus par vanité en ne l'acceptant pas (personne ne se moque de la taille de Martin Hirsch, parce que cela n'a pas l'air de le travailler). C'est un cercle vicieux puisque il est difficile de savoir s'il n'y a pas attaché de l'importance parce que ses opposants se servent si souvent de ce détail anatomique et qu'on y voit toujours un cliché psychologique simplificateur sur le Complexe d'infériorité des mégalomanes narcissiques.

Mais une autre raison pour ne plus en parler serait le personnage d'Auguste qui se servait de talonnettes également, cf. Suétone, , Vie d'Auguste, LXXIII, 2 :

"Il se servait de chaussures un peu rehaussées pour paraître plus grand. (usus est (...) calciamentis altiusculis, ut procerior quam erat videretur)"

Cela dit, une autre source indirecte (d'après l'affranchi Julius Marathus, Auguste, LXXIX, 5) dit qu'Octavien mesurait 5 pieds 3/4, soit sans doute 1,70m, ce qui ne paraît donc pas vraiment petit.


Par ailleurs, je crois que Mme Penchard devrait être écartée du gouvernement.

mercredi 7 juillet 2010

Présomptions



  • Il ne faut certes pas plaisanter avec la présomption d'innocence. Mais les doutes raisonnables doivent quand même permettre un débat (avec des excuses publiques en cas d'excès).

    Cependant, dans le contexte actuel, l'appel de Michel Rocard et Simone Veil contre les attaques ad hominem semble décalé. Il reprend le dernier subterfuge de l'Honorable Luc Chatel (ancien de l'Oréal, d'ailleurs) selon lequel dénoncer la corruption cestfairelejeudeMarineLePen. Mais n'oublie-t-il pas de dire que favoriser la corruption au sommet de l'Etat, c'est peut-être plus encore fairelejeudeMarineLePen ?

    Je n'ai pas encore entendu l'Honorable Julien Dray venir défendre l'honnêteté de M. Woerth, qui n'irait jamais acheter pour 50k de montres helvètes, lui. Mais cela ne saurait tarder.

    On présume que des contre-feux vont être ouverts et que les médias concluront ensuite à l'équivalence morale ou bien à un affaiblissement général qui ne peut que fairelejeuetc.

  • Jérôme Cahuzac - qui doit être d'une probité inattaquable, à en juger par la franchise de ses propos - parle de crise du régime. Il fait remarquer qu'on peut défendre la présomption d'innocence, ne pas anticiper le résultat de l'enquête, et dire que le simple fait que M. Woerth soit resté trésorier de l'UMP est déjà une crise, même s'il est complètement innocent.

  • M. le Président de la République nomme Rémy Pflimlin comme dirigeant de l'ORTF-la-Voix-de-la-France. Le jour où son oncle Pierre Pflimlin fut nommé Président du Conseil, une République s'effondra, cela prouve au moins que l'actuel Chef de l'Etat n'est pas superstitieux.

    Pathé Actualités m'apprend que M. le Président a aussi demandé aux représentants du MRP, de l'UDSR et du Centre National des Indépendants et Paysans de soutenir son candidat lors du vote symbolique à la Chambre des Députés.

  • Le billet de Maître Eolas est un prodige de pédagogie pour expliquer l'affaire Bettencourt (même si la comparaison avec le football aurait plutôt tendance à tout obscurcir à mes yeux profanes).

    Mais je n'avais pourtant pas compris le scoop qu'il révélait (cf. aussi son ajout) : la juge du TGI de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez (fâchée avec le procureur Philippe Courroye, ami du Chef de l'Etat) aurait commis une erreur qui permet au Parquet de la déssaisir de ce dossier.

    [Je crois me souvenir qu'à l'été 1997, le juge Eric Halphen (TGI de Créteil) avait laissé passer un vice de forme qui avait invalidé une partie de la procédure sur l'affaire Xavière Tibéri. Mme Tibéri s'en sortit définitivement sans jugement en 1999 et Halphen fut finalement dessaisi des affaires du RPR et des HLM de Paris en 2001 (avant de tenter une aventure politique maladroite et éphémère chez Chevénement). ]

    Dans cet article mentionné, le Nouvel Obs demandait :
    Dans ce contexte, comment interpréter le fait que le procureur Philippe Courroye ait fait savoir qu'il souhaitait enquêter, sur la base des révélations contenues dans les enregistrements, sur le couple Woerth ?

    Est-ce, dans un sursaut de fierté, pour se montrer indépendant du pouvoir politique et faire ainsi mentir sa rivale Isabelle Prévost-Desprez ?

    Ou est-ce plutôt pour se saisir, là aussi, d'une partie sulfureuse de l'affaire que le pouvoir, justement, ne voudrait surtout pas voir tomber entre les mains de la présidente de la 15e chambre ?

    Si M. le Procureur pouvait correspondre au profil honorable de la première hypothèse, n'aurait-il pas dû déjà se dessaisir lui-même ?

  • Le Ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux dénonce le laxisme de la justice.

    Mais pas sur tous les sujets, visiblement.

  • Et je sais que cela a l'air dérisoire dans le contexte actuel, mais je crois que Mme Penchard devrait partir dès que possible même s'il n'y a pas de remaniement avant octobre et pas de coup d'Etat de ligues fascisantes.

    Ce qu'elle a déclaré (qu'elle s'engageait à détourner l'argent public pour désavantager des territoires) n'était-il pas encore plus grave que le jet de M. Joyandet ou les cigares de M. Blanc ?

  • Validation





    (Ce court-métrage de Kurt Kuenne (2007) reprend aussi des personnages de son court précédent, la comédie musicale Rent-A-Person (2004), sur le même sujet de la solitude et du travail. Il a depuis continu le cycle avec Slow. )

    Résultats du Baccalauréat. Je m'y rends au cas où certains de mes élèves auraient besoin de conseils pour les Oraux de rattrapage (ceux qui ont entre 8 et 10 de moyenne peuvent reprendre 2 matières à l'oral). Je mens à moitié aux élèves qui ont 75 points à rattraper, pour ne pas les démoraliser (même si chaque année quelques-uns arrivent vraiment à remonter des scores impressionnants). J'ai beau me dire pendant l'année qu'il devient difficile de rater son baccalauréat, je suis à nouveau surpris par la détresse de ces fins d'année, y compris chez certains qui paraissaient ne se soucier de rien pendant l'année.

    Quelques élèves - qui n'étaient pourtant pas parmi les plus concentrés - m'ont offert un cadeau pendant la proclamation de leurs résultats : William Irwin (dir.), The Simpsons and Philosophy, 2001 parce qu'ils connaissent mon goût pour la culture populaire infantilisante (je n'oserais pas leur dire que contrairement à certains chapitres de Watchmen & Philosophy ou même celui sur Dr House qui a un bon article de Jerold Abrams sur l'abduction, celui-ci a l'air d'être plutôt décevant, sans doute parce que son matériel ne se prête en fait pas vraiment à ce qu'il prétend viser). Mais cela me donne une impression agréable que même ces élèves majoritaires qui n'aiment pas la philosophie ne sont pas complètement rejetés par une discipline si "élitiste".

    Par ailleurs, je pense que Mme Penchard devrait aussi quitter le gouvernement (qui n'en a certes plus pour longtemps).

    dimanche 4 juillet 2010

    Her power shall rest on the strength of her freedom



    Je voulais mettre d'abord l'une des plus belles chansons américaines sur ses valeurs, John Brown's Body (dans la version de William Patton) mais je ne trouve sur YouTube que les versions qui ont ajouté l'hymne religieux ("Glory, Hallelujah") dans l'hymne de bataille de la République (ce qui est certes dans le sujet, comme John Brown était vraiment un prédicateur mais du moins son fanatisme était pour la cause de l'abolition de l'esclavage).

    Le troubadour Phil Ochs joue ici sur les chansons patriotiques (notamment la célèbre chanson communiste This Is Your Land de Woody Guthrie, dont la plupart des Américains ignorent qu'un des thèmes en est l'abolition de la propriété privée).



    Une des plus belles chansons de Phil Ochs doit être la lugubre When In Rome (1968), descente aux enfers hallucinée de 13 minutes, dont voici le 8e et 9e couplet, où la Chute de la République dans l'Empire est prise comme une prophétie d'un éternel retour, comme dans sa célèbre chanson Crucifixion, où la mort de Kennedy devient un sacrifice rituel de la souveraineté solaire au Moloch de l'Etat.



    The Bread and the Circuses came to be nearing
    The Saviour or somebody must be appearing
    Pagans and pageants were all disappearing
    Inside my head.
    The stones on the statues were staring and stalling
    Caesar and Cassius were cursing and calling
    The Empire had risen and now it was falling
    Or so it seemed.
    The Crown and the Cross seemed empty and lost in dark despair
    And luminous lies, death in disguise were everywhere
    The canvas was cold, the story was old, I said my prayers
    Then I crowned him on the head
    Oh, I blessed him as he bled
    Oh At last, the King is dead
    God save the Queen.
    And all the high-born ladies
    So lovely and so true,
    Have been handed to the soldiers
    When in Rome do as the Romans do.

    Now nothing remained for building or burning
    The losing of lovers was all I was learning
    A time for escape and a time for returning had come to me
    Back through the ashes and back through the embers
    Back through the Roads and the Ruins I remembered
    My hands at my side I sadly surrendered
    Do as you please.
    The hero was home, proven and grown, I fell on the floor
    Mad with romance they started to dance, their star was born
    I bled like the rain, exploded in pain, then I screamed for more
    Oh, make me feel sublime
    Release me from my mind
    Oh, Kill me one more time
    And set me free.
    And all the high-born ladies
    So lovely and so true,
    Have been handed to the soldiers
    When in Rome do as the Romans do.

    Par ailleurs, je crois que Mme Penchard devrait passer plus de temps avec sa famille.

    samedi 3 juillet 2010

    Séries TV sur l'histoire romaine



    Wikipedia a une liste de films se déroulant dans la Rome antique classée par l'ordre chronologique des événements. On pourrait adopter le même ordre pour les séries et mini-séries télévisées.


  • Spartacus: Blood and Sand (2010) de 73 à 71 avant JC : une série qui utilise plus d'hectolitres de sang sur la caméra que tous les films sur le Vietnam réunis. On n'apprend pas grand-chose sur Rome puisque la Guerre servile ne fut qu'un détail local (sauf si la Saison 2 réussit à introduire un Pompée intéressant, mais je doute qu'on s'intéresse beaucoup à Crassus une fois que la série aura éliminé le préteur Gaius Claudius Glaber). Rome avait une vision un peu lubrique de la société romaine, mais Spartacus en donne vraiment un aspect de fornication perpétuelle digne d'un fantasme pornographique. Mais on peut admirer la quantité d'histoires inventées sur une base assez brève.



  • Rome (2005-2007) 1e Saison (de 52 avant JC à 44 avant JC), 2e Saison (de 44 BC à 31 avant JC) : J'ai du mal à supporter l'héroïsation continuelle d'Auguste et je ne m'intéresse pas tellement aux intrigues secondaires sur les personnages fictifs (Vorenus le plébéien et Pullo l'affranchi) mais cette série a quand même des qualités. Le camp républicain est certes plutôt ridiculisé mais ce n'est pas complètement manichéen. Jules César et Marc-Antoine ont quand même des défauts.

    Je ne mentionne pas la mini-série Empire qui couvre à peu près la même période que la 2e Saison de Rome et qui est à éviter. Octave y est bon et naïf.



  • I, Claudius (1976) de 24 BC à 54 AD : un peu l'inverse de Rome puisque le pauvre Auguste n'y est quasiment que le pion de la monstrueuse Livia, la vraie héroïne marquante des premiers épisodes.

    Pour le scénario du païen Robert Graves, il fallait un personnage de Déesse pour centrer le récit. Le thème est que la dynastie julio-claudienne a réussi à arrêter enfin les Guerres civiles entre hommes mais pour les déplacer entièrement en une Guerre secrète familiale animée par les femmes comme Julia Augusta, Octavia, Livilla, Messaline ou Agrippine. Les personnages sympathiques (Drusus puis Claude) voudraient restaurer un pouvoir républicain mais les Empereurs sont déifiés et la théorie de Livia de la monarchie dynastique tempérée par l'assassinat finit par l'emporter malgré la quasi-réfutation de l'autocratie sous Caligula. Claude y est un personnage hamlétien, un intellectuel qui feint une forme d'idiotie pour survivre aux empoisonnements autour de lui.



  • A.D. (Anno Domini) (1985) de 30 AD à 68 AD, la vie de Saint Pierre et de Saint Paul et les règnes de Tibère, Caligula, Claude et Néron. Le scénario écrit par le catholique Anthony Burgess représente pourtant une vision assez négative de Paul de Tarse en fanatique (mais je me demande dans quelle mesure cela pourrait être évité, comme si l'intolérance était le prix à payer pour l'universalisme). Simon-Pierre le Pêcheur y est nettement plus sympathique mais aussi plus conservateur du judaïsme.




  • On le voit, il n'y en a que pour la période des Julio-Claudiens, à part la mini-série en 4 épisodes Masada (1981) qui raconte un épisode de la Guerre de Judée en 73 AD sous Vespasien et la mini-série britannique The Last Days of Pompei (1984) en 79 AD sous Titus.

    Mais les milles ans de Rome sont presque toujours couverts dans le même siècle, celui d'Auguste et de Jésus.

    Le problème des fictions occidentales qui se déroule après Néron est que le thème en est presque toujours les persécutions des Chrétiens. C'est pourquoi le récent Agora était un peu rafraichissant en montrant des persécutions de polythéistes sous Théodose I et Théodose II de 395 à 415 AD.

    Il y a eu aussi des adapations de pièces de théâtre qu'on pourrait ajouter (d'ailleurs, la série de la BBC I, Claudius est parfois presque du théâtre filmé).

    Par exemple, la pièce de Friedrich Dürrenmatt, Romulus der Große (1947) sur la chute de Rome en 476 AD a été montée dans un téléfilm allemand, en 1965 et une version française en 1971. Cela doit être impossible à retrouver mais sans doute meilleur que le raté The Last Legion où Romulus Augustule apporte l'épée Excalibur en Bretagne (avec l'aide d'une ninja indienne...).

    Add.

    Cette célèbre statue d'Auguste une fois recolorisée pour être plus proche de son état originel me fait un peu penser à Lino Ventura jeune (et en plus blond).

    Ceterum... je crois toujours ceci : "Pencharda dimmitenda est".

    vendredi 2 juillet 2010

    Tête à chaudrons ?



    Et les chaudrons reviennent :

  • Eric Woerth : Je ne suis jamais intervenu pour protéger Mme Bettencourt, d'ailleurs la preuve, nous avons fait un redressement fiscal pour son ami M. François-Marie Banier, d'ailleurs je n'ai pas l'autorité pour lancer de redressement fiscal.

    Comment peut-on me soupçonner de cautionner la fraude fiscale alors que j'en ai fait ma priorité et que je ne pouvais pas être au courant ?

    Tribune de Genève :
    Enfin, en tant que trésorier de l’UMP, Eric Woerth, lui aussi, connaît visiblement passablement bien la route qui conduit à Genève, chez un autre de ses amis, Pierre Condamin Gerbier, responsable de l’UMP à Genève et gérant de fortune ardent défenseur des «family offices». C’est ce dernier qui s’est chargé, notamment, d’organiser le dîner de gala au Crowne Plaza, puis au Caviar House, avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, lorsque Woerth était venu collecter des fonds pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Or, comme le confiait un autre banquier genevois, lui aussi extrêmement courroucé, au Matin Dimanche en septembre 2009, «Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français.»

    La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7  millions d’euros.



    Dernière défense : le fait que les Suisses révèlent qu'il soutenait ainsi la fraude en Suisse pour le gêner prouve qu'Eric Woerth menait un combat courageux contre la fraude en Suisse.

  • Sarah Palin : Il faut relancer plus de gisement off-shore et d'ailleurs la marée noire actuelle est la faute de ces écologistes qui nous contraignent à faire plus de gisement off-shore parce qu'ils ne laissent pas plus forer dans les sites naturels.

  • Les Républicains : L'administration Obama n'ose pas aller contre BP parce qu'elle a reçu de l'argent de BP et d'ailleurs elle intervient trop contre BP et il faut faire plus confiance à cette entreprise.




  • Par ailleurs, je crois que Mme Penchard n'a jamais fait de déclarations qui nient l'idée même d'intérêt général et qu'elle devrait donc être promue à la fois Ministre du Budget et Trésorière de l'UMP (les deux postes ne présentant aucun conflit). Tant qu'elle ne reste pas à l'Outre-Mer.