Comme si un Aldo Maccione vulgaire ne nous suffisait pas à l'Elysée (pardon, bientôt à l'Ecole militaire), le retour du vrai Berlusconi d'Outre-Alpes paraît déjà possible.
Le Premier Ministre Romano Prodi (Partito Democratico, membre de l'Union qui va de la gauche aux centristes) est au pouvoir depuis mai 2006 et il a réussi à gagner 32 votes de confiance en 20 mois.
Après les élections d'avril 2006, la coalition de l'Union avait eu un total de 348 sièges à la Chambre (contre 281 pour la Casa delle Libertà). Au Sénat, la majorité était bien plus fragile, ne tenant qu'à deux Sénateurs : 158 sièges pour l'Union contre 156 pour les kleptocrato-fascistes (la droite avait même eu plus de suffrages).
Le petit parti chrétien démocrate Popolari UDEUR de Clemente Mastella a 3 sièges au Sénat, mais sa défection de l'Union suffit à faire tomber le gouvernement. En 2005, Mastella, maire d'un petit village du Bénévent (Campanie), s'était présenté contre Prodi aux Primaires de l'Union et avait reçu 4% contre 70% pour Prodi (il avait hurlé à la tricherie). Mastella vient de démissionner de son poste de Ministre de la Justice parce que sa femme Sandra Lonardo, Présidente du Conseil régional de Campanie, vient d'être inculpée pour corruption. Il a annoncé qu'il refusait de revenir malgré les appels de Prodi et qu'il voterait contre le soutien à son ancien gouvernement.
Cela impliquerait sans doute de nouvelles élections et les sondages peuvent faire penser à un retour de la coalition de droite. Berlusconi (né en 1936) a été Premier ministre deux fois, en 1994-1995 puis surtout en 2001-2006. S'il gagne à nouveau des élections au printemps 2008 il pourrait rester jusqu'en 2013...
Life in the Time of the Virus: The Great Forgetting
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I probably should rethink the title of this series. It is now ALWAYS the
time of the Virus, as we wait for it to mutate once more, or for something
EVEN WO...
Il y a 2 heures
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